mardi 12 novembre 2024

 NON aux mauvais coups préparés

par Michel Barnier et ses ministres !

 

La discussion budgétaire à l'Assemblée nationale bat son plein et son actualité aura permis de découvrir le contenu des projets de lois de finances – pour le budget de l'État et pour le financement de la sécurité sociale.

Ces travaux pratiques gouvernementaux cherchent à faire porter aux salarié.es en général et aux agent⋅es publics en particulier, aux retraité.es et pensionné.es et aux assuré.es sociaux le coût des politiques passées de cadeaux aux très riches et aux entreprises – la politique dite de l'offre – ayant très largement aggravé le déficit budgétaire de la France.

Politique de l'offre qui a eu pour conséquence – entre autres – de faire exploser le nombre des milliardaires dans le pays ainsi que leur patrimoine – 147 en 2023 cotre 67 il y a 10 ans - et de faire en sorte que notre pays détienne le record en Europe du montant total des dividendes versés aux actionnaires des entreprises : 67,8 milliards d'euros en 2024 !

Politique de l'offre – sans contrepartie ni contrainte – qui n'empêche en rien actuellement les plans sociaux d'être annoncés dans des entreprises telles que Michelin, Auchan, Sanofi ou Valeo, pourtant bénéficiaires ces dernières années de centaines de millions d'euros de subventions publiques ou d'exonérations fiscales.

Les mesures gouvernementales envisagées visent à réduire la dépense publique consacrée aux services publics et à leurs agent⋅es et à continuer à détricoter notre modèle de protection sociale. INACCEPTABLE !

  • 1, 2 ou 3 jours de carence pour les agent⋅es publics ?
  • Réduction de 100 à 90% du traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire ?
  • Non reconduction de la prime GIPA pour 2025 ?
  • Report au 1er juillet 2025 de la revalorisation des pensions et des retraites prévue pour le 1er janvier ?
  • Reprise par le ministre Kasbarian des projets régressifs du ministre Guerini pour la fonction publique ?
  • Le gel du traitement indiciaire pour les années à venir ? Ayant pour conséquence pour les personnels de nos filières professionnelles une smicardisation inouïe des salaires perçus compte tenu de la revalorisation régulière et réglementaire du SMIC : 1 801,80 € bruts mensuels depuis le 1er novembre.

Face à ces projets de mauvais coups, inacceptables pour notre syndicat, nous pensons que l'heure est à l'information large des personnels, des retraité.es... ET à la mobilisation collective !

Il nous faut agir TOUT⋅ES ensemble, dans l'unité, pour obtenir leur retrait et ainsi faire reculer le gouvernement.

Le gouvernement Barnier se place dans une situation où il risque, comme Élisabeth Borne l'an passé, de faire passer ses budgets à coup de 49.3. Encore une fois, un déni de démocratie !

Ce n'est pas aux salarié.es et aux assuré.es sociaux
de payer les cadeaux faits aux actionnaires et aux très riches !

POUR un partage des richesses qui rende possible l'amélioration de nos services publics et de nos conditions de travail !

Défendons nos droits, notre protection sociale et nos conditions de vie,

ORGANISONS-NOUS, MOBILISONS-NOUS !


mardi 15 octobre 2024

 Projets de lois de finances 2025 :

les travaux pratiques du gouvernement Barnier...

 
Les intentions affichées par le discours du Premier ministre le 1er octobre et les diverses communications qui en ont suivi, confirment un tour de vis austéritaire aux conséquences lourdes de dangers pour les personnels et les services publics : baisse d'au moins 20 milliards dans l'ensemble des budgets ministériels, suppressions d'emplois publics, fusions de services, baisse des moyens pour les opérateurs de l'Etat...

Le budget de la sécurité sociale serait lui-même amputé de 14 milliards avec des remises en cause du niveau de remboursements des arrêts de travail ou le report de la revalorisation des pensions et des retraites du 1er janvier au 1er juillet 2025.

Pour le SNASUB-FSU, le report de six mois de la revalorisation des pensions et retraites
 est un premier signal de la volonté gouvernementale de faire payer à la population la charge de la dette résultant de la politique de l'offre en faveur du patronat et des actionnaires.

Le SNASUB-FSU dénonce le silence criant du gouvernement sur la question des rémunérations des personnels de la fonction publique 
en décrochage complet alors même que l'inflation continue d'augmenter le coût de la vie. Il réaffirme que ni 2024, ni 2025 ne doivent être des années blanches en matière de revalorisation des traitements, des carrières et des pensions.

Dans un tel contexte, nous engageons  une campagne tout au long du débat parlementaire budgétaire pour informer les personnels des risques encourus par nos services publics. Il faudra engager partout l'action syndicale contre les suppressions d'emplois, toutes les formes de regroupements d'établissements (création d'Etablissements Expérimentaux préambules aux Grands Etablissements) et les fusions de services qui seraient imposées par l'austérité, et continuer à faire reconnaître nos métiers et missions.


Ce n'est pas aux personnels de payer la facture !

Il faut rétablir l'ISF, taxer le capital et les profits financiers, en finir avec toutes les niches qui structurent l'évitement ou l'évasion fiscale. Notre objectif : la redistribution des richesses et le financement des services publics ! Marre que les plus riches s'enrichissent toujours contre l'intérêt général et les conditions de vie et de travail du plus grand nombre ! Justice fiscale et sociale !

Salaires, emplois, carrières, précarité, requalification et promotions, revalorisations diverses, conditions de travail dégradées par les nouveaux outils numériques... nous nous ferons les porte-voix des personnels et exposerons aux nouveaux ministres les enjeux de la présente situation.

Nous aurons besoin très vite de mobilisations sociales unitaires et nationales, dans le cadre d'un front uni, en défense de nos services publics, de nos carrières, de nos conditions de travail.